blason Theysblason comtes Genève

     Par cette belle journée du 11 août, Geneviève Vennereau, Isabelle et Philippe Bellin, tous trois de l’association PDGG, ont profité d’une visite guidée dans cette commune pour découvrir quelques joyaux locaux méconnus du grand public.
                 En effet, au travers de plusieurs rues, notre guide-conférencière Marie-Hélène Carré nous a raconté les origines de plusieurs bâtiments exceptionnels datant du 13ème au 18ème siècle.
                    A l’issue de cette « excursion » au château Jail, Marie-Paule Robin, présidente de l’association Theys Patrimoine, nous a présenté l’exposition sur le châtel de Theys.

Encore merci pour l'accueil qui nous a été révervé. N'hésitez-pas à visiter leur site en cliquant sur ce lien : https://theyspatrimoine.fr/

 

A l'occasion de la 21ème édition de cette fête régionale, l'association représentée par son président Claude Ferradou et du vice-président Philippe Bellin, s'est rendue sur ce site festif.

Sous le chapiteau des "Auteurs et illustrateurs", Claude Ferradou a tenu un stand dédié à plusieurs de ses ouvrages.

De nombreux visiteurs sont passés le voir dont beaucoup en ont profité pour acheter des livres.

Une dédicace de l'auteur a été particulièrement appréciée des acheteurs. Il y sera présent également dimanche 24 juillet.

 

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blason theys

Qui n’a pas rêvé de pénétrer dans la salle de réception d’un château de l’époque des Rois maudits et d’y découvrir le cadre de vie des chevaliers de ce temps-là ? On peut y parvenir dans la petite commune montagnarde de Theys en Belledonne où il existe une exceptionnelle maison forte, probablement édifiée par les comtes de Genève dès la fin du XIIIe siècle, qui a miraculeusement conservé sa grande salle de réception ornée de son décor peint d’origine.

Vous y découvrirez la fabuleuse et amusante histoire de Perceval le Gallois, chevalier de la Table ronde rendu célèbre par la quête du Graal.

 

Conférence donnée par
Térence Le Deschault de Monredon,
Docteur ès lettres, médiéviste

 

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Pour suivre ses conférences données sur ce thème, se rendre sur les liens suivants :
. www.chateldetheys.com
. https://chateldetheys.com/medias/

Conférence 3 du 22 octobre 2021Nous étions très ravis de nous retrouver à la Maison des Associations de Grenoble à l’occasion de la conférence donnée par Rodolphe Wilhelm.
« Que vous évoque la commune de Saint-Martin-d’Hères ? » a-t-il demandé.
Certains ne l’associent qu’au campus universitaire, d’autres se rappellent le quartier industriel de la Croix-Rouge…
Pourtant, le vieux village de Saint-Martin-d’Hères remonte à l’époque médiévale. Le nom vient de la paroisse de Saint-Martin mentionnée la première fois en 1162. Le mot « hères » vient, très probablement, du mot « eira » qui désigne les terres marécageuses. Le territoire de la plaine étant souvent inondé par l’Isère, les premières constructions se font sur les parties les plus élevées.

Conférence 7 du 22 octobre 2021En 1227 l’Évêque de Grenoble Soffroy érige un château fort pour affirmer son pouvoir sur le territoire contrôlé par le seigneur de Gières. Au XVIe siècle, le château de la Plaine est transformé en résidence d’été des évêques, puis abandonné au XVIIIe siècle. Seule une tour en brique subsiste de ce château, restaurée et intégrée dans la construction du couvent du Bon Pasteur, dont la petite congrégation, installée en 1846, accueille les filles aux ressources modestes et en situation difficile.
En 1999 ce lieu devient une maison de retraite.

Conférence 8 du 22 octobre 2021 couvent des MinimesL’autre monument célèbre de l’histoire religieuse est le Couvent des Minimes. Il fut construit par Laurent Allemand, Évêque de Grenoble et oncle du fameux chevalier Bayard, après sa rencontre en 1488 avec le saint homme François de Paul, fondateur de l’Ordre des Minimes. Le Couvent des Minimes est inscrit sur la liste des monuments historiques depuis 1982. Rodolphe Wilhelm nous a montré des photos rares de ce lieu plein de charme, mais malheureusement trop endommagé par de nombreux incendies. Après le dernier en 2007, le Couvent est fermé au public.

L'enregistrement de la visioconférence "Arrivée du chemin de fer à Grenoble – Conséquences sur le développement de la ville" donnée par Michel Vacher le 20 mars 2021 est disponible par ce lien


Traversée du chemin de fer

 

Chers(es) amis(es),

Nos visioconférences sont ainsi disponibles en replay. 

Toute l'équipe de Patrimoine et Développement du Grand Grenoble tient à remercier chaleureusement Mme Béatrice Besse pour sa présentation inoubliable !

DSCF5483 2sNovembre 2019 - Nous avons eu le plaisir d'accueillir 14 étudiants venus du monde entier et issus de l’association des « Jeunes Ambassadeurs ».

Depuis 6 ans, l'association Patrimoine et Développement du Grand Grenoble a noué un Partenariat avec cette association dont l’objectif est de dynamiser le rayonnement international de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ainsi, parmi les 6 villes universitaires, Grenoble est à l’honneur. Cette année, Roseline et Michel Vacher ont organisé une visite guidée du Vieux Grenoble pour faire découvrir à ces étudiants les trésors de notre ville.

DSCF5481 2sCe moment de convivialité dans Grenoble, puis au siège de l’association, a permis de faire connaître le patrimoine grenoblois et le décor peint  « à la française » du plafond de nos bureaux, 10 rue Chenoise, le tout accompagné de délicieux gâteaux faits maison et des spécialités de la région. La visite s'est clôturée par un apéritif chez le Père Gras sur le marché de Noël, place Victor Hugo.
 
Ces 14 étudiants internationaux en master ou en doctorat sur Grenoble sont originaires d’Allemagne, d’Italie mais aussi de Colombie, Mexique et du Vietnam. Au sein des « Jeunes Ambassadeurs », ils découvrent notre région et créent un réseau international par le biais d’un parrainage avec un acteur professionnel local. De retour dans leur pays, les étudiants mettent en valeur les compétences des entreprises régionales et les relations établies. Nous sommes de heureux de participer à notre niveau à la valorisation de l’histoire de Grenoble et de sa richesse patrimoniale. » PhB, RV, AS

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etoile tanzi st andrLe 6 Mars 2019 - "Le travail des marbres de couleur de Francesco Tanzi à Grenoble au XVIIIème siècle". Une conférence de Dominique Tritenne (aux Archives départementales)

Francesco TANZI (1709-1754) est originaire de Carrare. Il était sculpteur sur marbre, marié à Grenoble en 1737. Il habitait le quartier Saint Laurent, comme beaucoup de carriers et de perrayeurs, maîtres maçons et tailleurs de pierres.

A cette époque, l’Isère était la grande voie de communication pour le transport des matériaux pondéreux (utilisation de radeaux). Le quai Perrière était une carrière importante (« carrière du port de la roche » au XIVe siècle). En 1742, F. Tanzi devient maître sculpteur.

Parmi les réalisations avérées de F. Tanzi on trouve le maître autel de St Laurent, celui de la chapelle des Visitandines avec son appareillage à livre ouvert. Il interviendra aussi dans l’église de Sassenage et la chapelle de l’adoration rue Voltaire. Il utilise le calcaire noir de Laffrey pour l’église des Franciscains de Chambéry qui dépend encore du diocèse de Grenoble.

D’autres pierres ou marbres locaux sont fréquemment utilisés par Tanzi et notamment, le noir de Savoie, le vert de Savoie (Pralognan), le rose de Guillestre, le jaune de Sassenage, ou l’albâtre de St Pierre de Mésage. (Photo: Marchepied du maître-autel de la collégiale Saint André, Grenoble)

Samedi 10 Mars 2018 - Visites de l'Eglise orthodoxe russe, 5 Avenue de Vizille, Grenoble, à 10h15, 10h45 et 11h15 (places limitées)

Egl Ortho RuL’église orthodoxe de la résurrection se trouve dans le sous-sol de la maison. Elle a été fondée en 1927 par un groupe d’émigrés russes. Ses murs sont décorés de 16 fresques représentant des scènes la vie du Christ et de la Vierge. L'auteur est Galina Makhroff née Klimoff (1922-2003), qui fit l'école des Beaux arts de Grenoble. Son père arriva à Grenoble notamment suite aux grands besoins de main d'oeuvre, après la première guerre mondiale, en particulier dans le domaine de la construction. Galina fit un passage à Paris dans le domaine de la décoration pour de grands magasins. Ses fresques furent peintes ensuite à son retour à Grenoble dans les années 1970. Elles correspondent à 12 grandes fêtes. L’iconostase a été peint en 1938 par Dmitri Stelletski (1875-1947).

Samedi 3 Février 2018 à 14h30 - aux Archives départementales de l'Isère, rue Prudhomme à Grenoble. "Alphonse Daudet en pays d'Allevard", par Christiane Mure Ravaud

   pdfFeuillet Daudet & pays d'Allevard 

Ces deux conférences ont eu lieu le samedi 14 janvier 2017d, à la Maison des Associations de Grenoble.
En attente des résumés...

Nous connaissons tous le goupil, rusé et fourbe, popularisé en France par « Le roman de Renart », récit souvent considéré comme un simple conte pour les enfants. Or, ce n’est pas le cas car le thème du renard croqueur de poules (ou d’oies selon les pays) se retrouve dans toute l’Europe, jusqu’en Russie, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Afrique du Nord.
Lors de sa conférence, Dominique Chancel a étudié plus particulièrement le thème du renard prêcheur, vêtu d’un habit de bure, souvent un chapelet à la main, pour tromper les jeunes oies ou oiselles naïves afin de mieux les « croquer » [ou : séduire].
Une enquête passionnante, réalisée pendant quinze ans par Dominique Chancel à partir d’une sculpture surprenante découverte au château de l’Arthaudière, en Dauphiné.

Historique de la collégiale Saint André à Grenoble et réfection de son clocher par Gilles-Marie Moreau et Sylvie Amselem

Le samedi 5 novembre 2016, Gilles-Marie Moreau, auteur de La Saint-Denis des Dauphins, a retracé l’histoire de cet édifice où les Dauphins furent enterrés. Il fit le parallèle avec la basilique de Saint Denis où reposent les rois de France et présenta les différentes phases de construction en insistant sur les aspects symboliques de l’édifice. Puis Sylvie Amselem, architecte-urbaniste à la Ville de Grenoble, nous a montré les travaux de réfection du clocher par la ville de Grenoble. Quelques petits films très explicites ont permis de mesurer l’urgence de ces travaux. Cette conférence a attiré plus de 90 personnes. La discussion avec la salle fut passionnante : demandes de précisions parfois très techniques sur les choix de restauration, les matériaux utilisés, la durée et les coûts... Les deux intervenants ont su être complémentaires et la pertinence de leurs propos fut très appréciée.

Le 2 juin 2016, Gille Rey a reçu le Prix de l'Alpe 2015, remis par la Société des Ecrivains Dauphinois, pour son ouvrage sur Keller. Lors de sa conférence, Gille Rey a retracé la vie de Charles-Albert Keller (1874-1940), industriel éledro-métallurgiste installé en 1902 à Livet dans la vallée de la Romanche. Keller s'est illustré par de nombreuses activités métallurgiques innovantes (ferro-alliage, fonte synthétique) et par la vente d'énergie d'origine hydraulique à la Ville de Grenoble. Ses relations avec cette dernière se sont révélées parfois difficiles et complexes. Néanmoins, en 1932, il devient président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble. Gilles Rey n'a pas manqué de faire remarquer qu'aucune rue à Livet et à Grenoble ne porte, à ce jour, le nom de Keller...

Le dimanche 22 mai, au cimetière de Grenoble, environ 80 personnes ont suivi les différentes visites organisées par l'association Saint-Roch ! Vous avez dit cimetière ? L'exposition d'affiches biographiques des personnalités du lieu a été très appréciée. La coopération avec l'Office de Tourisme et le Musée archéologique de Grenoble a été très efficace et le groupe qu'accompagnait Vincent de Taillandier, guide professionnel, a fait de belles découvertes dans un lieu inhabituel.

Le vendredi 20 mai 2016, une vingtaine d'adhérents de l'association s'est déplacée à Romans pour une journée de découverte du riche patrimoine de la ville. Cette visite organisée par Denis Ferradou a permis d'explorer la collégiale Saint-Barnard, le centre historique et ses hôtels particuliers, le Jacquemart, le Calvaire des Récollets. Nous remercions Jacques Mazade des Amis de Saint-Barnard et Benjamin Missud de l'association d'Etudes Historiques de Romans-Bourg de Péage.

Le 21 avril 2016, dans les salons de la résidence Val Marie, ancien château de Vourey, la salle était comble pour écouter Pierre Pluchot présenter son livre sur Denia Salvaing de Boissieu, cet illustre dauphinois du XVII° siècle. Après 18 années de recherches dans des lieux d'archives, bibliothèques, etc... l'aboutissement d'un long travail se concrétisait.
Cette date n'a pas été choisie par hasard, elle correspond à la naissance, il y a de nombreuses années, du héros de l'ouvrage : 21 avril 1600 à 18h ici-même au château de Vourey. Pierre Pluchot s'adressa à l'assistance, notamment aux élus présents pour émettre le souhait qu'une rue, place ou monument à Vourey soit dénommé Denis Salvaing de Boissieu.

Pendand l'exposition sur l'architecture du XX° siècle en Rhône-Alpes à la Plateforme, place de Verdun, trois conférences ont été données le samedi 9 avril 2016. Philippe Boué, administrateur de Patrimoine et Développement, a présenté un diaporama réactualisé de ses recherches sur le quartier Louvois-Alliés-Alpins. Il a retracé l'histoire de ce quartier et a illustré à l'aide de nombreuses photos les caractéristiques architecturales de plusieurs maisons des années 1920-1930, témoignages intéressants du style Art Déco, très présent à Grenoble.